Silver Night Origins
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* La fantaisie est un perpétuel printemps.

 
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 ¤__Sirä | The Analyn's Lost Damsel

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AuteurMessage
I'm Modo ஃ
〝 && she’s gonna eat y’all °^° 〞

#_Crusade •

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Pseudo : : °Saraffy
Chose à Faire : : Realise my dreams.
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¤__Sirä | The Analyn's Lost Damsel _
MessageSujet: ¤__Sirä | The Analyn's Lost Damsel   ¤__Sirä | The Analyn's Lost Damsel EmptyDim 19 Sep - 16:31

¤__Sirä | The Analyn's Lost Damsel Sissysigncopie
{ SisSy
« I’m not here. You don’t see me!. »

Identity
¤__Sirä | The Analyn's Lost Damsel Sissyavacopie°Name ¦ Sirä
°Aka ¦ Si’, Sissy. La soumise.
°Age ¦ 5 ans
° Gender ¦ Femelle
°Groupe ¦ Analyn
°Rank ¦ Bonne à rien troublée.
°The plus (+)¦ Rêveuse. Douce. Attentionnée. Intelligente. Curieuse.
°The minus (-)¦ Soumise. Peureuse. Timide. Traumatisée. Effacée.



Description
°Physical ¦
    « Invisible. Just invisible. »
    C’est une toute petite boule de poils. Sombre, recroqueviller, c’est à peine si elle a la carrure d’un louvard. Ses os sont fins, tout minces, la rendant chétive. Une taille de guêpe, un coup maigrichon, une tête allongée surmontée par deux longues oreilles. Son museau est pointu, sa queue aussi. Dur de la prendre pour une adulte majeure et vaccinée ; sa taille naine, son apparente fragilité, mais aussi son allure réservée ne sont pas pour jouer en sa faveur. Pourtant, elle est belle ; ô oui! Sa fourrure longue, pourtant légère, est d’un lustré roux, en ayant comme couleur principale le noir. Son museau, sa gorge et son bas-ventre sont un poils plus pâles, rendant sa robe tout à fait exquise. Ajoutons ses deux onyx d’yeux qui brillent de chaque émotion qu’elle vit. Avec ses pattes fines, sa minceur – sans avoir d’os angulaires -, elle a tout les atours d’une dame. Si surprenant que cela puisse paraître, son corps possède une bonne endurance, une bonne résistance à l’effort – mais aussi aux mauvais coups. Toutefois, niveau force, elle nulle, complètement, une ratée. Elle a besoin de la force masculine. Agile, rapide, elle est bonne à la course, mais surtout adore cette activité qui lui permet de s’envoler.

°Psychological ¦
    « Oh, I’m so sorry, please forgive me! »
    Petite. Timide. Soumise.
    C’est la louve qui est toujours un peu en périphérique de notre vision, mais sur laquelle nos yeux glissent sans la voir. Partie intégrante du paysage, elle s’y fond le mieux possible, préférant jouer les végétaux plutôt qu’assumer le regard des autres. Tête basse, queue souvent repliée, yeux rivés sur ses pattes ; voilà ce qui la caractérise si on lui adresse soudainement la parole. D’une voix douce, mélodieuse malgré sa faiblesse, elle répondra à votre question, votre commentaire, sans trop chercher à en faire plus. Obéissante, elle préféra vous obéir au pieds de la lettre, quitte à mal faire, plutôt que vous questionner sur ce qu’elle ne comprend pas, voire oser protester sur cet ordre. Miroir, fantôme, elle est totalement transparente ; les désirs des autres passent de loin avant les siens. Si même elle ose en avoir. Ah, si. Parfois, elle rêve de délaisser cette peau de soumise, de se libérer de sa prison intérieure. De découvrir le monde, se redécouvrir. Sa plus grande envie, celle qu’elle cache au fond complètement de son cœur, c’est de voyager, de voler librement de ses propres ailes, d’aller rencontrer ces bonnes gens d’à côté, voir leur culture. Pas menaçante pour un sou, ni fanatique, elle croit – et craint – en sa Déesse, mais n’élèvera certainement pas la voix pour la défendre. Plutôt inutile dans la meute, ce n’est pas du tout son genre d’aller faire des quêtes pour la gloire des Analyn’s. Piètre chasseuse, qui aurait pourtant l’agilité requise, mais pas la volonté, elle préfère passer ses journées à s’occuper des petits, des mères, des aînés, des blessés. Sirä possède par ailleurs plusieurs connaissances médicinales, puisqu’il faut bien qu’elle se rende utile quelque part, et soigner est préférable à tuer. Au moins ça lui permet de rendre service, de passer presque inaperçue aux yeux des autres.


Biography
°Story ¦
    « Some days, I just wish I’d be able to fly, flee away. »
    « J’ai vu le jour il y a de cela quelques années, dans une froide nuit hivernale. Oui, je suis née prématurément, et la saison froide avait décidé de s’étirer encore un peu sur le printemps. Je me souviens du froid, de la faim, mais aussi de la majesté du paysage. Tout ce blanc immaculé, ces cristaux, cette glace transparente, tout cela me fascinait – me fascine encore. Bien sûr, je n’avais pas le droit de m’y promener, et je restais là, dans la petite tanière, à contempler avec émerveillement le dehors d’un blanc pur. Mère me tenait parfois compagnie, mais elle était souvent partie. Je me souviens de son lait maigre, et des petites bêtes qu’elle essayait en vain de me faire manger, « afin de te remplumer un peu! », disait-elle. Mais je n’avais pas l’âge, pas l’envie d’avaler cette nourriture consistante. Je pense que je l’ai déçue pour la première fois à cette époque-là.

    Quant à mon père, je ne l’ai jamais connu. Mère disait qu’il était un guerrier honorable du clan, et comme il n’y en a pas tant que ça, j’ai ma petite idée. Mais elle n’a jamais vraiment voulu m’en parler, prétextant que j’étais trop jeune, ou que cela était sans importance et qu’elle-même n’avait pas connu le sien, ou qu’elle avait oublié, ou qu’elle avait mal d’y penser, ou --. Que sais-je. Cette envie de savoir de qui j’étais la fille me taraudait, m’obnubilait, mais je n’ai jamais insisté pour qu’elle m’en parle. Je n’aurais pas pu de toute façon. J’avais peur d’elle, peur de sa réaction. Oh, pourtant! Elle ne s’est pas montrée inutilement violente avec moi – les seules fois où elle l’était, je l’avais mérité. Je crois. Mais en sa présence, je ne pouvais que m’écraser ; elle en imposait, elle emplissait tout l’espace sans me donner une chance de m’élever aussi. Et son amertume, sa rancœur à mon écart m’était aussi intolérables que son indifférence, selon les moments. Car j’avais eu un jumeau, Draët je pense, mais qui naquit déjà mort. Ou bien mourut-il quelques jours après, de faim, de froid et de faiblesse. Encore un sujet que Mère n’a pas voulut évoquer devant moi.

    Depuis sa mort, elle ne me laissa aucune chance de me faire aimer, respecter. Elle me catalogua tout de suite d’étrange, alors que je n’étais seulement que lunatique, troublée par cette vie qui me semblait non-naturelle. Mais elle avait raison. Je n’ai pas été l’héritier qu’elle attendait si désespérément, j’ai même probablement été la cause de sa mort. Alors je me taisais, me recroquevillais, sachant qu’elle avec raison de me traiter comme une moins que rien, une souillon, mais priant pour que cela cesse quand même. Je grandis aussi en marge de la meute, Mère craignant que ma bizarrerie ne déteigne sur son prestige. Je passais donc mes premières semaines dans la tanière maternelle, sortant quelques fois dans les alentours, mais y rentrant dès qu’un individu s’approchait. Je ne devais pas être vue, je ne devais pas attirer l’attention, sinon Mère serait déçue. Le contact des autres jeunes me fut donc refusé. Parfois, quelques adultes venaient nous voir, Mère et moi, mais c’était plus des dames qui se désolaient de la perte de Draët que des adultes prêtes à m’écouter. Du haut de leurs beaux atours, c’est à peine si elles me remarquaient, lorsque Mère me permettait de rester.

    Mais plus je vieillis, plus elle s’adoucit – sur certains points. Je pu bientôt me promener dans des environs plus larges, étancher un peu cette soif d’exploration qui avait grandit en moi en silence. Je rencontrai d’autres jeunes vers l’âge de six mois, ou bien un an, ma mémoire n’est plus très exacte. Comme ils n’avaient eu que vaguement part de mon existence, ils se montrèrent très curieux à mon égard – trop. Peu habituée d’être le centre d’attention de quelques, encore moins d’avoir des relations sociales, je me réfugiais dans un mutisme complet. À l’époque on me catalogua de muette et dérangée, et on me laissa alors tranquille. Exception faite pour quelques individus, qui ont apparemment trouvé plus drôle de me malmener. Oh, ce n’était rien, je veux dire, ce n’était pas si grave.. Mais leur méchanceté m’atteignit en plein cœur, comme Mère se maudissait d’avoir engendrée une impotente à mon image. Puis, elle eut de nouveau une portée, ce qui lui donna une nouvelle excuse pour s’éloigner de sa fille indigne. À cette époque, je traînais un peu dans les pattes de tout le monde, ne sachant pas – et ne sachant toujours pas trop – où était ma place. Mère ne s’occupait que rarement de moi, trop concentrée à mener à bien cette grossesse, et les autres louves n’étaient pas particulièrement ravies de ma présence.

    Quelques unes, surtout des anciennes, s’occupèrent toutefois de moi. Peut-être n’étais-je plus dans les faveurs de ma mère – si je l’avais jamais été -, mais je restais une Analyn, une enfant, et on ne pouvait m’abandonner. À cette époque critique de ma croissance, je connus donc faim, privation, mais aussi rejet psychologique, qui me marquent encore. La nourriture que je parvenais à trouver, la Bande arrivait souvent pour me la voler, prétextant que j’étais faible et condamnée de toute façon, et donc que je devais laisser les autres avoir accès à ces repas. Je les ai cru – et je crois encore qu’il vaut mieux sacrifier mes besoins pour que les autres puissent vivre, car ils seront plus utiles que moi. Cette Bande, c’était quelques gamins à peine plus âgé que moi, mais qui faisait régner leur loi sur la jeunesse. Comme je grandissais, ils me prirent pour leur souffre-douleur, trouvèrent en moi la personne idéal pour défouler leur frustration. Ça ne m’était agréable, mais comme la seule fois où j’en parlai à Mère, elle me regarda avec indifférence et déception, je me fis à l’idée que mon rôle dans la meute devait bien être de supporter.

    Sauf qu’un jour, ils allèrent trop loin. Ils m’avaient acculée dans un coin, m’avaient malmenée. Et ils s’apprêtaient à me faire des choses, cette chose que je n’étais pas sûre de comprendre, mais dont l’apparence ne me plaisait pas. Ils tentèrent de me forcer, et ils avaient presque réussis, malgré mes faibles protestations, lorsque la louve arriva. Entrant dans une colère sourde, elle les chassa tous, sans exception, même Dirk, le chef de ces adolescents. Encore tremblante de la peur que m’avait occasionnée cette épreuve, je restai muette et les yeux rivés sur le sol alors qu’elle tentait d’en apprendre plus sur moi. Puis, voyant que mon silence l’exaspérait, mais qu’elle était tenace, je lui racontai à mi-voix ce qui s’était passé, ce pourquoi ma seule parente me rejetait. Je n’ai pas trop compris pourquoi, je ne le comprends toujours pas vraiment, mais il faut croire que cette louve, Rain comme je l’appris plus tard, se prit d’affection pour moi.

    Dès lors, j’eus un véritable toit au-dessus de ma tête, de la nourriture assurée. En échange – parce que rien n’arrive gratuitement -, il me fallait simplement me rendre utile à la meute. Ça ne lui a pas prit bien longtemps avant de se rendre compte que je n’étais qu’une bonne à rien. Pourtant, elle ne me rejeta pas, elle ne me cria pas dessus. Je continuai mes tentatives, apprenant bien vite que la chasse, la guerre et les quêtes étaient loin d’être pour moi. Autant par manque d’envie que de capacités. Mais Rain n’abandonna pas, et elle finit par me tourner vers la médecine. Surprise ; j’appréciais cette tache, et j’apprenais même plutôt vite. Cette apprentissage ne s’est pas du tout fais rapidement – en fait, je ne suis encore que novice dans ce domaine. Disons que je doute souvent, que mon passé ne m’a pas prédisposé à persévérer. Mais cette vieille louve n’était pas non plus prête à me laisser abandonner comme ça, alors je continue. Plus, je vieillis, plus j’apprends, plus j’essaie de me rendre utile..

    Plus j’essaie de trouver ma place. »

°Chronology ¦
    « A Rainbow’s Rhapsody. »
    → Laïla s’unit d’un guerrier important de la meute.
    → La portée naît prématurément, à la fin d’un hiver s’étirant.
    → Sirä survit à Draët, qui mourut quelques heures après sa naissance.
    → Subit le délaissement et le désespoir de sa mère.
    → Reste cloîtrée dans sa tanière durant de longues semaines.
    → Apprend la solitude, la réclusion – le rejet.
    → Peu finalement sortir, et découvre avec émerveillement la nature.
    → Devient une curiosité ambulante pour les autres loupiots.
    → Se fait vite mettre à l’écart de par sa nature trop réserver.
    → Se fait catégoriquement rejeté par sa mère, de nouveau pleine.
    → Devient la cible de certains jeunes, la Bande.
    → Survit grâce aux aînés, mais manque souvent de nourriture – et d’affection.
    → Continue sa vie en marge de la meute, jamais intégrée – grandit.
    → Se fait de plus en plus harceler par cette Bande.
    → Finit par subir une tentative de viol de leur part, après des coups.
    → Cette dernière se fait interrompre par l’arrivée d’une Rain en colère.
    → Une brève discussion s’impose entre les deux.
    → Rain la prend sous son aile, s’assure qu’elle vit, et non survit.
    → Tente de se former à un quelconque rôle.
    → Échoue dans la majorité des cas.
    → Trouve un intérêt dans l’art des guérisseurs.
    → Apprend avec lenteur, et beaucoup d’erreurs.
    → Désespère souvent, mais Rain l’empêche de lâcher.
    → Prend aussi soin des gamins & des aînés.
    → Continue d’essayer de se rendre utile quelque part.
    À suivre..


{ L’avo ir?
Pour l’avoir, c’est tout simple ; un rp d’exemple balancé dans ma boîte & j’en juge si elle vous revient oopas.
En attendant, si ça vous plait, vous pouvez légèrement l’utiliser dans vos rp en PNJ ; tant que vous lui restez fidèle.



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http://saraffy.deviantart.com/
 

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